Attention - Scoop - rebondissement de l'information : mettez un bon pull et n'ayez plus froid dans le dos !
Voici un second article à propos du décès à l'hopital soit disant faute de lit. Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse juger par vous-même de la qualité, précision et honnêteté de l'information dans notre beau pays des droits de l'homme et de la femme !
Le patient mort en attente de réanimation n'aurait sans doute pas survécu, selon le parquet
Les premiers résultats de l'autopsie du patient de 57 ans, mort dimanche matin à Paris après une longue recherche d'un lit en réanimation, laissent penser qu'il n'aurait pas survécu même s'il avait été hospitalisé à temps, a indiqué, mardi 30 décembre, le parquet d'Evry. "Il faut rester très prudent", a précisé le parquet, mais "vraisemblablement si on avait trouvé une place, ça n'aurait pas changé les choses".
L'autopsie réalisée mardi après-midi a permis de mettre en évidence que le décès est dû à un problème cardiaque, et que le cœur du patient était en "très mauvais état". "Il y avait peu de chances de le sauver", a expliqué le parquet, qui a ouvert lundi une enquête pour "recherche des causes de la mort", après une plainte contre X déposée par la veuve du patient pour "mise en péril de la vie d'autrui". Des analyses complémentaires, qui prendront deux à trois semaines, doivent encore avoir lieu, et un collège d'experts, comprenant notamment un cardiologue et un réanimateur, doit étudier le dossier médical du patient.
"CRISE MAJEURE"
Victime de troubles respiratoires à son domicile de Massy (Essonne), cet homme a été pris en charge vers minuit, samedi soir, par une équipe du Samu de l'Essonne avant d'être conduit vers l'hôpital de Longjumeau, où il a fait plusieurs arrêts cardiaques, "jugulés" par un réanimateur des urgences. Mais comme cet hôpital ne disposait pas de lit disponible en réanimation, les régulateurs du Samu de l'Essonne ont recherché une place dans les hôpitaux de la région pendant plusieurs heures, qui ont été fatales au patient.
Cette affaire, ainsi que d'autres survenues ces derniers temps, a contribué à mettre en évidence le malaise de l'hôpital public. Mardi, le principal syndicat de médecins urgentistes, l'AMUF, a demandé à Nicolas Sarkozy de prendre des mesures immédiates. "Monsieur le président, nous souhaitons vous alerter avec solennité, et en toute responsabilité sur la gravité de la situation et vous inviter à prendre immédiatement des mesures conservatoires avant qu'une catastrophe sanitaire ne se produise", écrit Patrick Pelloux, président de l'AMUF. Dans ce courrier transmis à la presse, il dénonce "l'irresponsabilité" de la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, et se dit à l'entière disposition du chef de l'Etat "pour travailler sans délai à la résolution de cette crise majeure qui touche les services d'urgence Samu et SMUR de nos hôpitaux".
L'AMUF estime que les hôpitaux, notamment à Paris, ne sont plus en mesure d'assurer la sécurité des malades en raison des fermetures de lit et de service décidés par mesure d'économie en cette fin d'année.
LE MONDE.FR avec AFP 30.12.08 20h10
Les premiers résultats de l'autopsie du patient de 57 ans, mort dimanche matin à Paris après une longue recherche d'un lit en réanimation, laissent penser qu'il n'aurait pas survécu même s'il avait été hospitalisé à temps, a indiqué, mardi 30 décembre, le parquet d'Evry. "Il faut rester très prudent", a précisé le parquet, mais "vraisemblablement si on avait trouvé une place, ça n'aurait pas changé les choses".
L'autopsie réalisée mardi après-midi a permis de mettre en évidence que le décès est dû à un problème cardiaque, et que le cœur du patient était en "très mauvais état". "Il y avait peu de chances de le sauver", a expliqué le parquet, qui a ouvert lundi une enquête pour "recherche des causes de la mort", après une plainte contre X déposée par la veuve du patient pour "mise en péril de la vie d'autrui". Des analyses complémentaires, qui prendront deux à trois semaines, doivent encore avoir lieu, et un collège d'experts, comprenant notamment un cardiologue et un réanimateur, doit étudier le dossier médical du patient.
"CRISE MAJEURE"
Victime de troubles respiratoires à son domicile de Massy (Essonne), cet homme a été pris en charge vers minuit, samedi soir, par une équipe du Samu de l'Essonne avant d'être conduit vers l'hôpital de Longjumeau, où il a fait plusieurs arrêts cardiaques, "jugulés" par un réanimateur des urgences. Mais comme cet hôpital ne disposait pas de lit disponible en réanimation, les régulateurs du Samu de l'Essonne ont recherché une place dans les hôpitaux de la région pendant plusieurs heures, qui ont été fatales au patient.
Cette affaire, ainsi que d'autres survenues ces derniers temps, a contribué à mettre en évidence le malaise de l'hôpital public. Mardi, le principal syndicat de médecins urgentistes, l'AMUF, a demandé à Nicolas Sarkozy de prendre des mesures immédiates. "Monsieur le président, nous souhaitons vous alerter avec solennité, et en toute responsabilité sur la gravité de la situation et vous inviter à prendre immédiatement des mesures conservatoires avant qu'une catastrophe sanitaire ne se produise", écrit Patrick Pelloux, président de l'AMUF. Dans ce courrier transmis à la presse, il dénonce "l'irresponsabilité" de la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, et se dit à l'entière disposition du chef de l'Etat "pour travailler sans délai à la résolution de cette crise majeure qui touche les services d'urgence Samu et SMUR de nos hôpitaux".
L'AMUF estime que les hôpitaux, notamment à Paris, ne sont plus en mesure d'assurer la sécurité des malades en raison des fermetures de lit et de service décidés par mesure d'économie en cette fin d'année.
LE MONDE.FR avec AFP 30.12.08 20h10
Bon alors, si j'extrapole ce que contient cet article et le précédent daté du 29/12, j'en déduis que aujourd'hui aux infos, on nous dit que le chômage a beaucoup augmenté au mois de novembre. Mais je pense qu'avec le passage en 2009, j'entendrai aux infos vendredi qu'en fait, non il a même plutôt baissé...
Ben, j'applique le raisonnement par analogie enseigné l'an passé par notre cher Monsieur Meunier ! Et alors, j'ai pas tout compris ? Ben ça alors !
Belle année quand même !
Géraldine
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