Voici un article du monde qui fait froid dans le dos ! Un conseil, évitez les AVC et autres déconvenues médicales pendant les fêtes... Attendez l'année prochaine pour un pépin de santé... quoique !
Les urgentistes font de nouveau entendre leur voix après la mort d'un homme qui n'a pu être soigné à temps
Faute de place en réanimation dans un hôpital de la région parisienne, un homme âgé de 56 ans est mort aux premières heures de la matinée, dimanche 28 décembre. Victime d'un malaise cardiaque à son domicile de Massy (Essonne), dans la soirée de samedi, ce patient a été admis dans un service de réanimation six heures après sa prise en charge par le SAMU qui lui avait prodigué les premiers soins.
Dans un premier temps, le malade avait été dirigé vers l'hôpital de Longjumeau (Essonne) qui ne dispose pas de matériel adapté pour faire face à ce type d'urgence. Il avait été transporté là, dans l'attente de trouver un établissement hospitalier qui aurait pu procéder à une coronarographie.
CINQ PLACES
Après s'être adressée en vain à 27 hôpitaux de la région Ile-de-France, l'équipe du SAMU a fini par trouver une place à l'hôpital Lariboisière à Paris. Il était près de 6 heures. Trop tard. Le patient est mort dans l'ambulance juste avant son arrivée. "La sécurité des patients n'est plus assurée dans les hôpitaux en Ile-de-France pendant cette période de fêtes", s'est indignée l'association des médecins urgentistes de France (AMUF).
Selon cette association, qui a révélé cette affaire dans la soirée de dimanche 28 décembre, la situation des services d'urgence de la région parisienne serait "catastrophique".
Toujours selon l'AMUF, à 19 heures, ce même dimanche, ces services étaient "saturés" et plus aucune place n'était disponible en réanimation dans les départements voisins de la Seine-et-Marne, de l'Essonne et du Val-de-Marne. De son côté l'assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) a indiqué qu'à 16 heures, dimanche, il restait cinq places de réanimation en Ile-de-France.
Pour Bruno Fagganielli, secrétaire général de l'AMUF, "les hôpitaux n'ont plus les moyens de prendre des remplaçants" pendant les périodes de congés. Aussi, face à ce manque de personnel, l'administration aurait choisi de fermer des lits de réanimation. En grève depuis trois semaines, les urgentistes redoutent "une catastrophe sanitaire" et déplorent "la surdité du ministre de la santé et de la direction des hôpitaux".
Lundi matin, "dans l'attente d'informations plus précises", le ministère de la santé joint par Le Monde n'a pas commenté ce nouveau drame. Un porte-parole précisait toutefois qu'au cours des cinq dernières années, le "plan urgence" avait permis de débloquer 500 millions d'euros et de créer 5 200 emplois et 7 500 lits, "exclusivement consacrés aux urgences". "Contrairement à ce qu'affirme l'AMUF, le nombre des services d'urgence n'a pas diminué. Il y en avait 657 en 2007 dans toute la France, contre 655 en 2005", a conclu le porte-parole.
Yves Bordenave (avec AFP)
Faute de place en réanimation dans un hôpital de la région parisienne, un homme âgé de 56 ans est mort aux premières heures de la matinée, dimanche 28 décembre. Victime d'un malaise cardiaque à son domicile de Massy (Essonne), dans la soirée de samedi, ce patient a été admis dans un service de réanimation six heures après sa prise en charge par le SAMU qui lui avait prodigué les premiers soins.
Dans un premier temps, le malade avait été dirigé vers l'hôpital de Longjumeau (Essonne) qui ne dispose pas de matériel adapté pour faire face à ce type d'urgence. Il avait été transporté là, dans l'attente de trouver un établissement hospitalier qui aurait pu procéder à une coronarographie.
CINQ PLACES
Après s'être adressée en vain à 27 hôpitaux de la région Ile-de-France, l'équipe du SAMU a fini par trouver une place à l'hôpital Lariboisière à Paris. Il était près de 6 heures. Trop tard. Le patient est mort dans l'ambulance juste avant son arrivée. "La sécurité des patients n'est plus assurée dans les hôpitaux en Ile-de-France pendant cette période de fêtes", s'est indignée l'association des médecins urgentistes de France (AMUF).
Selon cette association, qui a révélé cette affaire dans la soirée de dimanche 28 décembre, la situation des services d'urgence de la région parisienne serait "catastrophique".
Toujours selon l'AMUF, à 19 heures, ce même dimanche, ces services étaient "saturés" et plus aucune place n'était disponible en réanimation dans les départements voisins de la Seine-et-Marne, de l'Essonne et du Val-de-Marne. De son côté l'assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) a indiqué qu'à 16 heures, dimanche, il restait cinq places de réanimation en Ile-de-France.
Pour Bruno Fagganielli, secrétaire général de l'AMUF, "les hôpitaux n'ont plus les moyens de prendre des remplaçants" pendant les périodes de congés. Aussi, face à ce manque de personnel, l'administration aurait choisi de fermer des lits de réanimation. En grève depuis trois semaines, les urgentistes redoutent "une catastrophe sanitaire" et déplorent "la surdité du ministre de la santé et de la direction des hôpitaux".
Lundi matin, "dans l'attente d'informations plus précises", le ministère de la santé joint par Le Monde n'a pas commenté ce nouveau drame. Un porte-parole précisait toutefois qu'au cours des cinq dernières années, le "plan urgence" avait permis de débloquer 500 millions d'euros et de créer 5 200 emplois et 7 500 lits, "exclusivement consacrés aux urgences". "Contrairement à ce qu'affirme l'AMUF, le nombre des services d'urgence n'a pas diminué. Il y en avait 657 en 2007 dans toute la France, contre 655 en 2005", a conclu le porte-parole.
Yves Bordenave (avec AFP)
LE MONDE 29.12.08
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