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jeudi 17 janvier 2008

Un petit coup de pouce pour un étudiant en psycho !

Si le coeur vous en dit, vous trouverez à l'adresse ci-après un questionnaire à remplir pour un étudiant en master de psycho. Il concerne les relations professionnelles.
Allez-y, ça fait du bien de pouvoir s'exprimer et c'est vraiment sympa pour l'étudiant !
http://lauwam.blog4ever.com/blog/lirarticle-167569-585997.html

Merci pour votre aide et belle journée !

Géraldine

mercredi 16 janvier 2008

Faites entrer l'accusé ou petit traité de psychopathologie...

Hier soir, c'était la géniale soirée : d'abord, il y avait trop de vent pour le match de foot, alors ma mouche en short préférée et moi, on s'est installées devant Cold Case. Trop fort France 2 ! Ca m'a fait du bien de revoir le personnage de Lili Rush et de me remettre en mémoire les tubes de l'année 90.

Et après cette géniale série, une géniale émission : Faites entrer l'accusé, présentée par Christophe Hondelatte. Comment ça, vous voyez pas qui c'est ! Bon, ben alors deux options : allumer votre TV mardi soir prochain en deuxième partie de soirée sur France 2, si votre âme n'est pas trop sensible, ou encore votre radio sur RTL demain matin : à défaut de le voir, vous l'entendrez !


Je dis géniale émission, non parce que je suis portée sur le morbide, mais parce que ces émissions donnent toujours quelques éléments psychopathologiques sur le tueur et la victime, ce qui intéresse au premier plan l'étudiante en psychologie que je suis. Et hier, j'ai été servie ! Une histoire étonnante : un type qui a l'air normal, sans ennemi, en pleine santé, sportif, qui se retrouve mort en un mois ! L'histoire n'est pas banale : sa femme a manipulé le médecin de famille, après en avoir fait son amant, au point de le mettre sous influence telle que le médecin, par ailleurs très réputé, s'est "acharné thérapeutiquement" sur le mari, si l'on peut dire, jusqu'à le tuer !

Et là, je dis "merci M. Hondelatte", car cette émission m'a permis de travailler mon cours de psychopatho. Cette femme a été diagnostiquée hystérico-perverse : hystérique, car elle s'est plainte somatiquement au médecin de famille de maux somatiques inexistants et elle a joué de la mythomanie, autre syndrome de l'hystérie, jusqu'à écrire elle-même des mots au médecin en se faisant passer pour sa petite fille, a menti sur le décès de ses deux parents, sur un cancer imaginé, sur une tante qui n'a jamais existé, que sais-je encore...

Alors voilà, il faut savoir que les plus dangereux ne sont pas forcément ceux qui le paraissent le plus : il y a trois organisations psychiques profondes : la structure psychotique, particulièrement caractérisée par des délires de toutes sortes, censés "défendre" le sujet contre une angoisse de morcellement qui conduirait à une mort par éclatement, ce n'est pas le cas de cette femme, qui ne présente aucun symptôme délirant. La structure névrotique ensuite, qui induit chez le sujet un conflit entre ses fantasmes et les interdits qu'on lui a inculqués, et qui se traduit par un refoulement des éléments psychiques qui génèrent un tel conflit, les dits éléments revenant dans la conscience sous forme de symptômes névrotiques. L'organisation état limite enfin, où le sujet, dit psychopathe, est mû psychiquement par une angoisse d'abandon qui se traduit par un clivage psychique. Ce clivage est en fait une sépration dans le psychisme de différents compartiments disjoints les uns des autres. En somme, le sujet état limite présente une blessure narcissique insupportable pour lui, qu'il tente sans cesse de combler en essayant par tous les moyens de se faire bien voir d'Aurtui. Pour l'état limite, autrui n'est pas considéré comme un sujet indépendant doué d'une liberté d'agir, mais comme un moyen d'être comblé narcissiquement. On voit poindre ici la manipulation : il faut se servir de l'autre pour combler coûte que coûte cette faille narcissique qui ronge de l'intérieur. Tous les moyens sont bons : on comprend alors la vie de cette femme hytérico-perverse : pour amener le médecin à entrer dans son jeu, le moyen le plus efficace était de se faire passer pour malade, le clivage a fait le reste, générant pour de bon des syndromes hytériques. Ensuite, il ne restait plus qu'à manipuler, en jouant sur le mensonge pour asservir toujours plus le médecin, choisi comme l'objet qui devait combler la faille narcissique. Le problème c'est que ces processus n'ont pas de sens pour un sujet non état limite, comme vous et moi en somme, du moins je présume. Et c'est la raison pour laquelle on ne trouvait pas de mobile au crime : pas d'enjeu de pouvoir ni de sexe, non simplement le besoin "vital" d'échapper à cette angoisse d'abandon par le comblement de la faille narcissique. Et l'absurde éclate au grand jour durant le procès : une fois que la supercherie a été dévoilée, le médecin ne peut plus jouer le rôle de celui qui comble la faille narcissique, la femme retourne alors sa veste pour clamer le fait qu'elle ne savait pas que le médecin essayait de tuer son mari. Elle, victime, dit-elle, avait pris contact avec le médecin de famille pour sauver son couple, et c'est le médecin, à son insu, qui a empoisonné le mari !

Terrifiant non ? Alors un petit conseil, les états limites sont des gens qui passent le plus souvent entre les mailles des services de soins psychiques, vous pouvez donc être amené à en rencontrer dans votre travail ou dans votre entourage. Lorsqu'une personne se présente "lisse" avec un besoin exacerbé de reconnaissance, posez-vous la question... sans devenir pour autant parano !

Allez sur ces bonnes paroles, belle journée !

Géraldine

mardi 15 janvier 2008

Danse, Coco, danse !

les comportementalistes vont être heureux... Car le conditionnement opérant, ça marche ! Et oui, la musique peut conditionner des réflexes étonnants chez les animaux. On en déduit que le rythme muscial n'est pas traité par le néocortex, puisque les vertébrés ovipares en sont dépourvus !


Vous n'avez rien compris à ces quelques lignes et vous vous inquiétez pour ma santé mentale. Ne vous tracassez pas trop, c'est juste quelques réminiscences des cours de psycho de l'an passé. Et oui, qui l'eut cru : la psycho, ce n'est pas que Freud, loin de là ! Bref, oubliez tout ce charabia et visonnez la vidéo ci-dessous, c'est bon pour le moral !


Belle journée !


Géraldine

jeudi 4 octobre 2007

Un pied dans la bouche ! A foot in the mouth !

Le projet de loi du gourvernement sur l'immigration incluant le test ADN semble bien avoir été conçu selon une procédure connue en psychologie sociale sous le nom étrange de "pied dans la bouche".

Cette procédure consiste à demander à quelqu'un une chose impossible à faire, parce qu'au dessus de ses moyens. La personne, inévitablement répond que ce n'est pas possible. La subtilité consiste ensuite à lui demander autre chose, dans le même domaine, mais moins difficile à réaliser. Par comparaison, cette nouvelle demande parait "ridiculement" facile, par rapport à la première, et le tour est joué : la personne acquiesse pour faire ce qu'on lui demande.

Avec ce projet de loi, c'est un peu la même chose : le premier projet ne serait jamais passé, parce que soulevant trop de points d'interrogation dans de nombreux domaines... Qu'à cela ne tienne, restreignons maintenant le champ d'application du projet de loi et par comparaison avec la première mouture, il paraitra très acceptable. Beau "pied dans la bouche" ! Il y a en effet fort à parier que si la première mouture du projet avait été celle dont on discute actuellement, au final, rien ne serait passé !

Que mon propos soit clair, il ne s'agit pas ici d'un débat politique autour de ce projet de loi. je ne prononcerais pas sur ce sujet, ne disposant pas d'informations suffisantes pour me faire réellement une opinion. Il ne s'agit pas non plus de m'inscrire contre la politique actuelle. Cette prodécure n'est pas utilisée par un seul parti politique. Non, je voulais simplement partager avec vous l'existence de cette procédure, assez étonnante. Si le sujet vous intéresse, vous trouverez d'autres procédures tout aussi curieuses dans cet ouvrage très bien fait et très accessible : petit traité de manipulation à l'usage des honnètes gens. Histoire de ne plus vous faire avoir !

Belle soirée !

Géraldine

The law project of the french government on imigration including the ADN test seems to have been built according to a procedure known in social psychology as the "foot in the mouth".

This procedure consists in asking someone to do something impossible for him, because too difficult. The person, inevitably answers it is not possible. Ask him then to do someting far less difficult, in the same field. By comparisson, the new request will be percieved as really easy and the person will be OK to do what he's been asked for !

With this law project, it's a little bit the same : the first project would never have been accepted, beacuse too many questions would be raised... But if you shorten the field of application of this project, by comparison to the first draft, it will be percieved very acceptable. Beautiful "foot in the mouth" isnt'it?

May my words be clear, I'm not talking about politics on this project. I won't give my opinion on that matter, because I don't have enough information to build a real opinion on it ? No, I just wanted to share with you the existence of this procedure quite astonishing !

Have a good evening !


Géraldine

vendredi 21 septembre 2007

Le tabou !


J'ai suivi hier soir en seconde partie de soirée l'émission Infrarouge, consacrée - si l'on peut - au phénomène tabou de la pédophilie féminine.

Et j'ai souhaité écrire ce post pour informer sur ce sujet tabou. Oui, c'est inimaginable qu'une mère, qu'une femme puisse utiliser son propre enfant pour assouvir ses propres pulsions sexuelles. et pourtant, cela existe.

Le plus difficile pour les victimes - en dehors du préjudice physique, psychique, relationnel subi - est que ce phénomène n'est pas reconnu en France ou trop mal reconnu. Les victimes, lorsqu'elles vont déposer plainte ne sont pas prises au sérieux, et lorsqu'elles ont pu dépasser cette étape, le procès tourne souvent à leur désavantage, car on ne les croit pas.

Hier soir, l'émission proposait de nombreux témoignages. Parmi les témoins, un homme aujourd'hui encore incapable d'oser engager une relation avec une femme, car toujours dans la peur générée par la relation dominant(femme) / dominé (lui), un autre homme, homosexuel, et une femme qui semblait vouloir effacer d'elle toute trace de féminité (tête rasée, abits kaki). Mais comment pourrait-il en être autrement.

En voyant ces êtres blessés, me revenaient les propos de jugement ou homophobes que l'on entend parfois. Mais en définitve, comment peut-on juger l'autre. Que connait-on de lui qui nous donne le droit de l'étiqueter à son désavantage. Et moi-même, placée dans pareille situation, aurias-je été aussi forte qu'ils ne le sont aujourd'hui, eux qui ont eu le courage de témoigner?

Non, c'est une certitude, on ne peut juger autrui !
quelle est votre opinion ?

Bon week-end quand même !

Géraldine

Yesterday I followed in second part of evening the “Infrarouge” braodcast, devoted - if one can say - to the phenomenon taboo of the female paedophilia.

And I wished to write this post to inform on this taboo subject. Yes, it is unimaginable taht a mother, a woman can use her own child to appease her own sexual instincts. And yet, that exists.

The most difficult for the victims - apart from the physical, psychic, relational damages - is that this phenomenon is not recognized in France or not enough. Victims, when they deposit a complaint to the police are not taken into consideration, and when they have passed this stage over, the lawsuit often turns to their disadvantage, because they are not believed.

Yesterday evening, the broadcast proposed many testimonies. Among the witnesses, a man, today still unable to dare to engage a relation with a woman, because always taken by the fear generated by the relation dominating (woman)/dominated (him), another man, homosexual, and a woman who seemed to want to erase on her any trace of femininity (shaven head, khaki outfits). But how could it be different ?

While seeing these wounded beings, came back to me the words of judgement or homophobic ones that I sometimes hear. But, how can one judge the other. What do I know from the being in front of me, that gives me the right to label him disadvantagely ? And myself, placed into a similar situation, would I have been as strong as they are today, those who had the courage to testify?

Not, it is a certainty, one cannot judge others!

what do you think on the matter ?

Good weekend nevertheless!

Geraldine

vendredi 7 septembre 2007

Did you know we are "attached" people ?

I'm studying a course of psychology about interactions between children and parents. I worked yesterday evening on "attachment". I can't resist to give you some of what I discovered ! Get ready, it ain't as funny as the "cornichon sauteur"...

The theory of attachment is quite recent. His author John Bowlby, a psychanalist, describes attachment as a "lasting psychological connectedness between human beings".
There are different kinds of attachment styles, from correct one to uncorrect ones. You will find further explanations in http://psychology.about.com/od/loveandattraction/ss/attachmentstyle.htm (English)
and http://www.psynem.necker.fr/PedopsychiatriePsychanalyse/Dossiers/Attachement/BowlbyAinsworthMain/index.htm (French : Avis aux étudiants de l'IED, vous y trouverez tout le cours sur l'attachement, Ainsworth, Main et tutti quanti ! avec le visage énigmatique de M. Pierrehumbert racontant la "strange situation"!)

If a child has not had any chance to get attached to a care giver in his primary infancy, he's getting depressed and let himself dying, even though he's fed normally. No experience of that kind have made made, of course, but these kinds of conditions of living, unfortunatly, can be observed in certain orphanages, where too many children can't be cared after by too few adults.

It's frightening !

The theory of attachment allows to understand what is the link between resilience and attachment. Indeed, some children having lived the same traumatic events don't react the same way at all. Some will remain fragile or worth, deliquents, whereas others will be able to rebuild themselves thanks to the guidance of a "tutor". The difference between these two different behaviors is due to attachment. Those who have never experienced it won't be able to attach to the tutor, the others will be able to, thanks to the experience of attachment in their primary infancy.

La vie tient à peu de choses, n'est-ce pas ?

Ok ! Enough for today !

Enjoy the evening... and the week-end.

A bientôt !

Géraldine