samedi 25 octobre 2008

langage idiosyncrasique

Je reviens à cet adjectif, décidément difficile à appréhender. Car il apparait de nouveau dans un de mes cours de psycho se rapportant à une caractéristique de l'austime. Le langage idiosyncrasique se définit comme une tendance des sujets à organiser les règles générales de formation des mots d'une même langue de manière différente selon leurs dispositions intellectuelles ou affectives particulières. Ainsi, le sujet autiste a un langage répétitif et stéréotypé, par exemple.
voili pour la pensée du soir...
Bon week-end !
Géraldine

mercredi 15 octobre 2008

Ce que Google maps permet de décourvir...

En m'amusant sur google maps tout à l'heure, j'ai découvert une nouvelle fonction très récréative : la possibilité d'afficher des photos des lieux cherchés. Evidemment, la France n'est pas équivalemment riche en photos sur google maps, et je me suis demandé ce qu'on pouvait trouver sur Aix en Provence, ville riche touristiquement.
J'ai aussi pensé que ce petit pèlerinage dans Aix ferait bien plaisir à ma tante de Bretagne et mes amis au doux exil à Palo Alto... Alors voilà un petit reportage, uniquement constitué de photos prises ça et là sur Google Maps. Enjoy !

Si vous passez dans le coin, vous ferez peut-être un détour par un petit village bien connu ici et qui vaut le détour : Fuveau. Un clin d'oeil à CL et PM...

Vous aurez alors envie de vous approcher un peu de la Sainte Victoire que vous admirez de loin en étant sur le hauteurs de Fuveau...


En reprenant la route vers Aix, vous longerez le Cengle ...

Si vous avez le temps, vous flanerez un instant du côté du Tholonet...


Et Vous serez enfin prêt à vous poser (et vous remposer ) un peu à Aix... et vous longerez le Cours Mirabeau...


en remontant sur la gauche en haut du cours, vous atteindrez la Place des Prêcheurs et admirerez l'église de la Madeleine, actuellement en travaux...


Puis en prenant encore sur la gauche, vous arriverez à cette charmante petite place des Ormeaux, si je ne m'abuse... dont vous admirez les deux vues qui suivent...

En remontant encore et en prenant toujours sur la gauche, vous accéderez à la Cathédrale que vous verrez rarement comme sur la photo qui suit !et plus aisément comme celle-ci si vous pouvez vous attarder suffisamment tard dans la ville. Poursuivant votre idée de découvrir la ville, vous redescendrez sur le Cours Mirabeau... En descendant tout droit depuis la Cathédrale, vous ne pouvez le manquer. Et si vous le remontez, puis prenez à gauche dans la rue d'Italie, vous atteindrez l'église Saint Jean de Malte...

...qui jouxte le musée Granet, rendu célèbre il y a deux ans, je crois, par son exposition sur Cézanne.

Vous commencerez alors à sentir la faim et vous rendant compte que les restaurants se font rares de ce côté du Cours (Si, si vous avez bien compris, vous commencez à vous sentir aixois, le Cours, c'est le Cours Mirabeau) vous remonterez à sa rencontre et le traverserez, toujours en remontant, à la recherche d'un endroit pittoresque qui puisse également vous sustenter.

Vous prendrez donc plusieurs rues étroites comme celle ci-dessus avant d'atteindre le bas de la rue de la Verrerie et sa jolie petite fontaine...

Et si vous ne trouvez pas là de quoi vous sustenter, vous pourrez toujours en remontant arriver Place des Cardeurs, toute dédiée elle aussi à la gastronomie. Il sera tard et vous pourrez profiter l'été d'une terrasse bien sympathique où prendre le frais ...


Vous passerez une nuit dans un hôtel qui coûte une fortune et vous reprendrez la route vers le nord le lendemain matin...heureux !

Alors? C'est pas excellent tout ça? Au fait, vous venez quand?
Géraldine

samedi 11 octobre 2008

Entre les murs

Une palme d'or sur un sujet si actuel, je dois dire que ça m'a étonnée. Alors, bien sûr, j'ai voulu aller le voir. Je n'ai d'ailleurs toujours pas compris la politique des cinémas de la ville d'Aix en Provence qui l'ont programmé dans le second cinéma de la ville (sur trois...) si bien que je m'y suis faite refoulér la semaine passée... salle pleine ! Bref...
Il est difficile de rassembler ses idées au sortir de ce film et en y réfélchissant, c'est peut-être bien ce qui fait sa force. C'est un film marquant au second degré. Pas de scène racolleuse, pas de scénario intrigant, juste une salle de classe qui vit durant une année... une des forces de ce film est peut-être qu'il invite à voir la réalité en cherchant à éviter les partis pris. A chacun de se faire une opinion et elles peuvent être très diverses. C'est probablement pour cela que seule la classe et le collège sont filmés. En dehors de François, le prof de français qui prend un café dans un troquet avant de démarrer son année, pas une image en dehors de l'établissement, donc pas une image non plus de la vie de ces élèves dans leur famille... et donc pas de clichés sur les "cités". J'ai apprécié.


Ce film donne à voir deux professions si je puis dire : celle de l'enseignant et celle de l'élève. Et comme fille d'enseignants ( père prof de français et mère prof de math en ZEP), j'ai plutôt porté mon regard sur ce que vivent les élèves aujourd'hui. Les prof, quelque part, je connaissais déjà plus ou moins. Et le film amène à mieux appréhender aujourd'hui la question de l'identité chez les jeunes. J'ai pour ma part évolué dans un collège puis lycée avec peu de mixité sociale, du moins telle qu'on l'entend aujourd'hui. J'entends par là que la plupart des élèves étaient français d'origine non immigrée et notre identité sociale était moins complexe à chercher que celle des jeunes de ce film. Le clivage bourgeois-non bourgeois existait bien sûr, mais cela s'arrêtait là. Le film de Laurent Cantet nous montre des jeunes qui cherchent leur identité en vivant avec d'autres jeunes de langue et culture différentes. C'est autrement plus riche, mais également autrement plus difficile à leur âge. Et cela induit une certaine violence verbale par désir probablement de protéger son idéntité fragilisée par cette mixité culturelle.

Le film met aussi l'accent sur la difficulté de transmettre aujourd'hui le savoir à des jeunes en proie à des questions annexes au contenu de l'enseignement, métaphysiques pourrais-je dire, qui les empêchent de se concentrer sur ce que l'enseignant cherche à leur transmettre. Ainsi, le film montre que l'élève, avant d'accepter la consigne ou le contenu de l'enseignement, discute du bien fondé de tel apprentissage, ou se concentre sur le prénom choisi par le professeur pour donner un simple exemple, plutôt que de s'intéresser à comprendre ce que cherche à faire comprendre le dit-exemple. On perçoit alors un grand décalage entre les centres d'intérêt et interrogations des élèves et les programmes d'enseignement en France. Cette difficulté est probablement majeure dans l'échec scolaire de certains jeunes aujourd'hui et le film met très bien en valeur cet aspect. Nous vivons dans un monde compliqué, instable, dont les problèmes familiaux sont très déstabilisants pour les enfants et le film montre bien à quel point les jeunes sont sur la défensive et dans le doute quant à ce que l'école tente de leur transmettre. La question est donc là et il faudrait un autre film pour commencer à ébaucher des réponses ou du moins essayer de circonscrire les phénomènes sociaux qui conduisent à de tels sentiments chez les jeunes.

Voilà, en vrac, quelques réflexions au sortir de ce film. Il me reste une question : "pourquoi a-t-il été primé dans un festival international comme Cannes?" Je précise ma pensée : le film, comme j'ai essayé de le montrer est vraiment bien réalisé et évite de nombreux écueils, il était donc censé être primé. Mais pourquoi par un jury international ? Je demeure étonnée qu'il ait intéressé un jury international, car il semble tellement typiquement français, que je pensais qu'il ne retiendrait pas l'attention d'un Sean Penn à ce point. Si quelqu'un a la réponse, les commentaires sont les bienvenus.

Sur ce, bonne séance !

Géraldine

mercredi 8 octobre 2008

Go fast...or die



Amis de l'adrénaline, si vous vous sentez en manque ces temps-ci, courrez voir ce film ! Voici un polar français vraiment bien réalisé et qui relate en outre une histoire inspirée de faits réels. Le "Go fast" ! Jusqu' à chercher quel film aller voir ce soir, je ne savais pas ce que c'était. C'est un moyen de remonter de la drogue en voiture (volée) du Sud vers le Nord, notamment la France.


Quand vous aurez vu ce film, vous vous méfirez probablement bien plus des bolides qui débarquent sur la file de gauche sur l'autoroute, et vous calmerez plus rapidement vos éventuelles véléités...


Ce film est violent, non dans les images, mais dans l'inhumanité qu'il révèle : inhumanité des conditions de vie dans les "cités", inhumanité des acteurs du milieu de la drogue. Violent également car il rappelle comment la pauvreté des uns (les paysans su sud) se nourrit de la pauvreté des autres (les personnes désabusées des pays plus riches qui tentent d'échapper à leur sort dans la drogue).


Violent enfin, car il permet d'approcher un peu les sentiments extrêmes que vivent les policiers engagés dans le combat contre des réseaux de trafiquants de plus en plus puissants : perte brutale par mort violente d'un ou plusieurs collègues, risques sans bornes pour ceux qui acceptent d'infilter les réseaux. En voyant ce film, je me demandais quelle soutien psychologique est apporté aux hommes et femmes qui travaillent dans l'ombre dans ces conditions.


Je veux souligner enfin la performance de cet acteur Roschdy Zem que j'ai découvert il y a un moment (souvenez-vous 36 quai des Orfèvres, vas vis et deviens, Le petit lieutenant, Indigènes) et qui m'a probablement décidé à faire le choix de ce film ce soir. Sa capacité à se mettre dans la peau de ses personnages est étonnante, vraiment. Merci à vous pour vos choix de films qui nous plongent dans un unviers riche à chaque fois et nous ouvre à des questions que nous ne poserions peut-être pas sans le média des films dans lesquels vous jouez.

Allez belle soirée,

Géraldine

mardi 7 octobre 2008

Il est l'heure de faire le plein !

Enfin une bonne nouvelle dans les chiffres : le prix de l'essence - du moins celui du baril baisse. Bon, rien de bien concrêt encore à la pompe, mais allez savoir... les systèmes se dérèglent actuellement...

Alors un bon conseil, surveillez les prix de votre pompe préférée et profitez-en quand il sera temps !

Voilà, c'était la bonne nouvelle du jour !

Belle soirée - évitez de regarder le journal télévisé, ou vous risquez de terminer encore la soirée déprimé(es) !

Géraldine



What pics can inspire !

According to you, what's in her mind ?

1/ I'm giving a f****** performance tonight

2/ With this financial crash, I'm losing money and how am I gonna survive ?

3/ I'm definitly getting older, and time has come for me to do something else that jumping like I do every night in the show


Ok, it's quite naughty, but Madonna has self humour, I hope. Well, all that to say that I prefer so much the two pics beneath, where I've hardy seen her so beautiful.


samedi 4 octobre 2008

Heartache


Here it comes again and again
This darkness trying to get me insane
At day I faint to be OK
But when I come back home
Once more I feel so alone

The pain hangs up on me
And give me no rest til I’ve cried so bitterly
In those moments I say life is a bitch
Cause I've been buried too many times by all that shit

So I come back to the place I know I can find You
And I whisper, shout at your Face all the despair I am through
I can feel You hear me and take all my pain
You against whom the devil is vain

all upside down am I here again
at least alive but not knowing where I am
I fall asleep, all the questions have quit
Tomorrow will be another day
Time for me to take the road again looking far away

Géraldine

jeudi 2 octobre 2008

"La bourse c'est morose, la bourse c'est pas rose"

Bon, les temps sont durs, les gens anxieux, l'automne pénible, et vous avez la désagréable sensation que vos vitamines ne vous font rien de bien ! Alors, cette petite vidéo est faite pour vous.
Pur délire enregistré le 18 juin dernier, sans avoir entendu d'appel... La carte de visite qui appparait à l'écran est la carte de visite du chanteur, dans sa seconde vie !
Bon allez, assez déliré, donnez-moi votre avis sur ce presque "chef d'oeuvre musical" !