samedi 25 octobre 2008
langage idiosyncrasique
dimanche 19 octobre 2008
mercredi 15 octobre 2008
Ce que Google maps permet de décourvir...
Si vous passez dans le coin, vous ferez peut-être un détour par un petit village bien connu ici et qui vaut le détour : Fuveau. Un clin d'oeil à CL et PM...
Vous aurez alors envie de vous approcher un peu de la Sainte Victoire que vous admirez de loin en étant sur le hauteurs de Fuveau...
En reprenant la route vers Aix, vous longerez le Cengle ...
Si vous avez le temps, vous flanerez un instant du côté du Tholonet...
Et Vous serez enfin prêt à vous poser (et vous remposer ) un peu à Aix... et vous longerez le Cours Mirabeau...
...qui jouxte le musée Granet, rendu célèbre il y a deux ans, je crois, par son exposition sur Cézanne.
Vous commencerez alors à sentir la faim et vous rendant compte que les restaurants se font rares de ce côté du Cours (Si, si vous avez bien compris, vous commencez à vous sentir aixois, le Cours, c'est le Cours Mirabeau) vous remonterez à sa rencontre et le traverserez, toujours en remontant, à la recherche d'un endroit pittoresque qui puisse également vous sustenter.
Vous prendrez donc plusieurs rues étroites comme celle ci-dessus avant d'atteindre le bas de la rue de la Verrerie et sa jolie petite fontaine...
Vous passerez une nuit dans un hôtel qui coûte une fortune et vous reprendrez la route vers le nord le lendemain matin...heureux !
Géraldine
samedi 11 octobre 2008
Entre les murs
Ce film donne à voir deux professions si je puis dire : celle de l'enseignant et celle de l'élève. Et comme fille d'enseignants ( père prof de français et mère prof de math en ZEP), j'ai plutôt porté mon regard sur ce que vivent les élèves aujourd'hui. Les prof, quelque part, je connaissais déjà plus ou moins. Et le film amène à mieux appréhender aujourd'hui la question de l'identité chez les jeunes. J'ai pour ma part évolué dans un collège puis lycée avec peu de mixité sociale, du moins telle qu'on l'entend aujourd'hui. J'entends par là que la plupart des élèves étaient français d'origine non immigrée et notre identité sociale était moins complexe à chercher que celle des jeunes de ce film. Le clivage bourgeois-non bourgeois existait bien sûr, mais cela s'arrêtait là. Le film de Laurent Cantet nous montre des jeunes qui cherchent leur identité en vivant avec d'autres jeunes de langue et culture différentes. C'est autrement plus riche, mais également autrement plus difficile à leur âge. Et cela induit une certaine violence verbale par désir probablement de protéger son idéntité fragilisée par cette mixité culturelle.
Le film met aussi l'accent sur la difficulté de transmettre aujourd'hui le savoir à des jeunes en proie à des questions annexes au contenu de l'enseignement, métaphysiques pourrais-je dire, qui les empêchent de se concentrer sur ce que l'enseignant cherche à leur transmettre. Ainsi, le film montre que l'élève, avant d'accepter la consigne ou le contenu de l'enseignement, discute du bien fondé de tel apprentissage, ou se concentre sur le prénom choisi par le professeur pour donner un simple exemple, plutôt que de s'intéresser à comprendre ce que cherche à faire comprendre le dit-exemple. On perçoit alors un grand décalage entre les centres d'intérêt et interrogations des élèves et les programmes d'enseignement en France. Cette difficulté est probablement majeure dans l'échec scolaire de certains jeunes aujourd'hui et le film met très bien en valeur cet aspect. Nous vivons dans un monde compliqué, instable, dont les problèmes familiaux sont très déstabilisants pour les enfants et le film montre bien à quel point les jeunes sont sur la défensive et dans le doute quant à ce que l'école tente de leur transmettre. La question est donc là et il faudrait un autre film pour commencer à ébaucher des réponses ou du moins essayer de circonscrire les phénomènes sociaux qui conduisent à de tels sentiments chez les jeunes.
Voilà, en vrac, quelques réflexions au sortir de ce film. Il me reste une question : "pourquoi a-t-il été primé dans un festival international comme Cannes?" Je précise ma pensée : le film, comme j'ai essayé de le montrer est vraiment bien réalisé et évite de nombreux écueils, il était donc censé être primé. Mais pourquoi par un jury international ? Je demeure étonnée qu'il ait intéressé un jury international, car il semble tellement typiquement français, que je pensais qu'il ne retiendrait pas l'attention d'un Sean Penn à ce point. Si quelqu'un a la réponse, les commentaires sont les bienvenus.
Sur ce, bonne séance !
Géraldine
mercredi 8 octobre 2008
Go fast...or die
Quand vous aurez vu ce film, vous vous méfirez probablement bien plus des bolides qui débarquent sur la file de gauche sur l'autoroute, et vous calmerez plus rapidement vos éventuelles véléités...
Ce film est violent, non dans les images, mais dans l'inhumanité qu'il révèle : inhumanité des conditions de vie dans les "cités", inhumanité des acteurs du milieu de la drogue. Violent également car il rappelle comment la pauvreté des uns (les paysans su sud) se nourrit de la pauvreté des autres (les personnes désabusées des pays plus riches qui tentent d'échapper à leur sort dans la drogue).
Violent enfin, car il permet d'approcher un peu les sentiments extrêmes que vivent les policiers engagés dans le combat contre des réseaux de trafiquants de plus en plus puissants : perte brutale par mort violente d'un ou plusieurs collègues, risques sans bornes pour ceux qui acceptent d'infilter les réseaux. En voyant ce film, je me demandais quelle soutien psychologique est apporté aux hommes et femmes qui travaillent dans l'ombre dans ces conditions.
Allez belle soirée,
Géraldine
mardi 7 octobre 2008
Il est l'heure de faire le plein !
Géraldine
What pics can inspire !
samedi 4 octobre 2008
Heartache
This darkness trying to get me insane
At day I faint to be OK
But when I come back home
Once more I feel so alone
The pain hangs up on me
And give me no rest til I’ve cried so bitterly
In those moments I say life is a bitch
Cause I've been buried too many times by all that shit
So I come back to the place I know I can find You
And I whisper, shout at your Face all the despair I am through
I can feel You hear me and take all my pain
You against whom the devil is vain
all upside down am I here again
at least alive but not knowing where I am
I fall asleep, all the questions have quit
Tomorrow will be another day
Time for me to take the road again looking far away
Géraldine