jeudi 26 février 2009

The stroy that tells you who you are...


A few years ago I used to read several books of Paul Auster. It's always a little bit strange. Sometimes you wonder if that guy is OK in his head, and finally when you think back of the story once you've finished it, you discover all the depth of it. You had not realized it was talking about you and sometimes, an insight, it all becomes very clear.

It just finished yesterday the second story of the New York Trilogy and this is really a masterpiece. For it helps you discover who you are by introducing you into a introspection of you self as you turn the pages...

I wonder if Auster did a psychotherapy. This story makes me think that he did and he may have written this story afterwards. For if you look carefully at it, this story is simply a metaphore of a psychoanalysis. White is keeping an eye on Black, this is his job, he's a detective. And slowly, a lot of questions rise in his head about who he is, he, who is overlooking every minute somebody else. After quite a long time, White gets in touch with Black, talk to him and slowly gets lost. He doesn't understand no more if this is he who is overlooking Black or the contrary, is he overlooked by Black ? From now on the two of them cannot live both. There is one spare man in this story and one must die. A struggle for life takes place and the one who should be killed finally kills the other. The survivor can continue his life again and the story won't tell where this new life takes place... End of story !

This story really made me think of a therapy. The introspection finally lets you discover that someone you don't know lives in you and slowly but firmly you learn to know who is this other spying you inside. There must be an end to it and the patient makes some choices : not be directed no more by this or that : this is the struggle and nobody can say who's going to win ! After the fight comes the end of the therapy and the subject takes a new start in life...

Brilliant, M. Auster, really !

Géraldine

mercredi 25 février 2009

Pour que le cerveau livre ses secrets... lancez-vous !

Les études sur le cerveau vous intéressent depuis un moment. D'ailleurs, de temps en temps, vous achetez la revue cerveau et psycho.

Eh bien, réjouissez-vous ! Si vous habitez la région parisienne ou si vous avez une demie journée de liberté devant vous lors d'un prochain sejour parisien, vous avez l'opportunité d'aider la sicence à découvrir les mystères de notre cerveau !

Précisons les choses : vous avez entre 18 et 45 ans, vous êtes droitière, de langue maternelle française, sans troubles auditifs ni visuels (port de lunettes accepté), sans antécédents neurologiques. Vous ne prenez pas de médicaments pouvant altérer les performances à la tâche, et vous ne fumez pas de cannabis. Bravo, vous allez avoir l'opportunité de participer à une étude en neurosciences du langage.

Vous êtes convaincue ? Rendez-vous vite sur le blog Aidez la science et la science vous aidera ! pour en découvrir plus sur cette recherche et connaitre les modalités d'inscription.

Belle soirée et belle expérience !

Géraldine

les Cendres, une invitation à renaitre ?


Aujourd'hui, les chrétiens célèbrent l'entrée en Carême. Ce premier jour est le mercredi des Cendres et je pensais à la symbolique des Cendres ce matin, en me préparant à aller au travail. Les chrétiens ont coutûme de jeûner de différentes manières pour cette première journée de Carême.
Pour ma part, je n'orientais pas ma réflexion sur la question de mettre ou pas de la confiture sur mes tartines, car je ne veux pas faire du Carême une occasion égocentrée de démarrer un régime... mais sur la symbolique des cendres. Les cendres pour nous rappeler que nous ne sommes que poussière, d'accord, ça remet les pieds sur terre...

Mais il m'est aussi apparu que les cendres sont un engrais. Je me suis fait la réflexion en observant une jardinière, dont je me sers comme cendrier et qui est couverte de petites fleurs des champs qui sont venues se planter toutes seules il y a quelques temps, alors que la jardinère d'à côté, pareillement emplie de terre, mais dont je ne me sers pas comme cendrier, est restée vide.

Alors, les cendres de cigarette pourraient avoir l'effet d'un engrais... Poursuivant ma réflexion par rapport aux cendres du Carême, il m'est apparu que les Cendres, ce sont peut-être aussi tout ce qui nous a blessés dans notre vie, et pour celles et ceux qui sont croyants, toutes les occasions manquées de conserver la communion avec leur Dieu. Ces cendres, loin de revêtir l'aspect morbide qu'elles peuvent évoquer, peuvent alors devenir ce qui peut nous aider à changer, à "repousser" si l'on peut dire, à s'épanouir d'une autre façon.

Alors, je me suis dit que cette année, j'allais faire de cette période de Carême une occasion d'essayer d'accepter ce qui me blesse dans ma vie - les cendres sont là - dans cette acceptation. J'ai trop souvent tendance à vouloir ne pas voir, ou repousser ce qui me blesse, ou encore à le fuir, et ce faisant, je ne laisse pas ces blessures devenir cendres, donc engrais d'une nouvelle naissance...

Voilà, il y a quarante jours pour poser, mettre à plat, ces blessures et les laisser devenir la cendre qui me donnera, j'en suis sûre, l'engrais nécessaire à un nouveau départ... une résurrection ? Nous reprendrons ce propos à Pâques !

Belle journée des Cendres à vous !

Géraldine

mercredi 18 février 2009

Insolite : les sous-marins français sont trop silencieux !

Il y a quelques jours, j'ai été suprise d'entendre à la radio qu'un sous-marin nucléaire français et un autre anglais s'étaient rentrés dedans parce que chacun était tellement silencieux qu'il n'avait pas été détecté par l'autre ! L'express nous donne quelques éléments supplémentaires sur cette histoire qui a laissé les autorités aussi silencieuses que leurs engins à missiles nucléaires et autres têtes chercheuses...

Cette information m'a fait réfléchir sur cette fameuse course à l'armement nucléaire et finalement sur le non-sens de la guerre ! Nous vivons en effet dans un monde où des alliés sont allés tellement loin au niveau technologique qu'ils en ont conçu des engins parfaitement silencieux, incapables de se détecter - donc de s'éviter - et qui finissent inexorablement par s'autodétruire ! Etrange retournement des choses ! Cet incident, dont je me réjouis qu'il soit bénin pour les hommes qui se trouvaient à bord et pour l'écosystème marin, nous dévoile l'absurdité de cette logique...

La morale de l'histoire, c'est qu'à vouloir s'armer jusqu'aux dents, ça finit par vous péter à la gueule !

Sur ce, belle journée !

Géraldine

mardi 17 février 2009

de la psychose qui engendre la psychose !

Ce soir, j'ai pris en cours la fameuse émisssion de Christophe Hondelatte, faites entrer l'accusé. Je n'ai vu que la fin de la première partie, mais ai suivi avec intérêt la seconde. L'intérêt de cette émission, à mon avis, lorsqu'elle associe un débat, c'est d'engendrer un questionnement, ou une affinement d'un point de vue chez le téléspectateur. Et il faut se réjouir de cette initiative forte dans le groupe France Télévision. Et ce soir, la réflexion était bien au rendez-vous. Je ne vous ferai pas un résumé des débats, ce n'est pas à ma hauteur, je prendrais le risque de mal relater certains propos et d'amener des contresens sur d'autres. Néanmoins, comme étudiante en Master de Psychologie, j'ai été sensible aux propos du psychiatre, et c'est l'objet de ce petit post.

La psychose fait peur. Probablement du fait de l'étrangeté des sujets psychotiques en crise, de la violence générée par cette étrangeté, car ce qui fait peur, ce n'est pas tant l'étrangeté elle-même que le fait que cette étrangeté soit manifestée chez un semblable à nous mêmes. Car à bien y réfléchir, le monde animal ou les phénomènes géophysiques peuvent parfois nous paraitre bien étranges, mais ils ne font pas écho de la même façon à ce que nous sommes que l'étrangeté vécue chez un semblable. Et il est important d'analyser les ressorts de cette peur, car elle tend, pradoxalement, si elle n'est pas analysée, à emmener les êtres que nous sommes à en prendre la direction...

Je m'explique, le reportage de faites entrer l'accusé, de même que de nombreux médias, met en relief à foison les "agressions commises par des schizophrènes". Cette manière de dire les choses est un raccourci qui tend à ne plus faire la différence entre une personne qui commet un acte ou a un comportement particulier et cette personne elle-même. Aussi pour ma part, je préfère parler d'une personne souffrant de schizophrénie que d'un schizophrène. Et cette confusion, aliée à notre extraordinaire capacité à établir des liens de cause à effet là où il n'y en a pas, risque de nous inviter à conclure qu'il y a décidément beaucoup d'actes malfaisants commis par des personnes souffrant de schizophrénie et donc que les personnes souffrant de schizophrénie sont très dangereuses et donc qu'il faut s'en méfier outre mesure... Et c'est précisément à ce moment-là que la peur dont on n'a pas explicité les ressorts nous conduit à adopter des mécanismes proches de ceux utilisés par les personnes schizophrènes : se méfier de ces personnes car elles pourraient nous causer du tort !

Il faut savoir que dans les sociétés européennes, il y a en moyenne 1% de personnes shizophrènes. Autant dire que chacun d'entre nous en croise statistiquement plusieurs par semaine : en allant faire les courses dans les hypermarchés, en allant au cinéma dans les grandes salles, au concert, que sais-je encore ? Or, avez-vous déjà été vistime du comportement supposé dangereux de personnes souffrant de schizophrénie ? La grande majorité, j'imagine, me dira que non !

Alors, attention de ne pas nous laisser envahir par la "psychose" à laquelle nous incitent les médias. Les personnes schizophrènes sont auteurs en moyenne de 3 % des actes pénaux jugés dans nos tribunaux, pas de quoi se focaliser abusivement donc ! Je connais pour ma part deux adultes atteints du trouble de la schizophrénie, tous deux n'ont jamais eu affaire à la justice et exercent chacun un métier, ont une vie de famille.

Je tenais à apporter cet éclairage, car je pensais à ces deux amis en regardant l'émission ce soir, et s'ils l'ont regardée aussi, ils ont dû souffrir de voir le tableau criminel qu'on dressait de leurs semblables quant aux troubles. Ces personnes souffrent incroyablement de leurs troubles, n'y ajoutons pas, par une peur non justifiée, un regard qui les écarte de l'humanité qu'ils partagent au même titre que nous !

Sur ce, belle nuit !

Géraldine

mercredi 11 février 2009

De la bombe !

Soirée TV étonnante, ce soir. Je me suis laissée faire par l'émission d'Elise LUCET : PAC pour Pièces à conviction sur le stockage des déchets issus du nucléaire. Et bien, ça vaut le détour, sauf si vous êtes parano, mais particulièrement si vous habitez Limoges...

Je me demandais depuis longtemps jusqu'où "pouvoir" pouvait rimer avec "se foutre de ta gueule" ! Et bien si la rime n'est pas phonétique, je vous garantie qu'elle est sémantique et plus encore pragmatique ! Bref, une pointe d'humour linguistique pour vous dire que plusieurs ou beaucoup d'entre nous vivent sans le savoir sur une bombe à retardement sanitaire... Si vous habitez en particulier Limoges, je vous conseille vivement d'enregistrer une des rediffusions de l'émission, vous serez surpris de ce que vous y découvrirez.

Allez, je vous laisse programmer vos magnétoscopes pour le Vendredi 13 février 2009 à 00h35 ou Mardi 17 février 2009 à 02h10 sur France 3.


Le monde comme on l'aime en Limousin. En clair, un site non réaménagé après exploitation.
Et par contraste, vous pourrez trouver sur le site d'Areva des photos de sites après réaménagement paysager. C'est très joli.

Douce nuit !

Géraldine