dimanche 23 novembre 2008

Frichti et tutti quanti !


Comme vous avez pu le constater, j’ai un peu délaissé le blog depuis quelques temps. J’en suis désolée, c’est que la vie va trop vite.

Alors voilà un petit post sur des expressions que nous utilisons tous, sans forcément savoir d’où elles viennent. Un grand merci à ma tante qui m’a renseignée sur ce que je vous livre aujourd’hui. En parlant de livre, vous pourrez poursuivre votre instruction sur ce sujet amusant en lisant "L'argot de la guerre" d'Albert Dauzat chez Armand Colin.

Et oui, on ne le sait pas, mais 2000 mots et expressions seraient sortis des tranchées de la première guerre mondiale. Ainsi, frichti viendrait de ce qu’un soldat français aurait emprunté à son ennemi allemand son frühstück (déjeuner pris sur le pouce). Mais ce n’est pas tout, Albert Dauzat, soldat de la sale guerre, avait sur lui un petit carnet sur lequel il notait ces expressions parfois étranges utilisées par les poilus qui sont passées dans notre langue.

Ecoutons-le un instant : "C'est de cette époque que nous viennent le caoua (le café), le pinard (le vin rouge), la gnôle (l'eau-de-vie) mais aussi le pastis, un mot provençal qui faisait fureur dans les rangs. A l'époque, loin d'être un apéritif à l'anis, il signifiait l'ennui. L'ennui à mourir." Comme quoi, fort heureusement, les choses ont bien changé. Un pastis, ce n’est plus l’ennui, c’est la joie de se réunir au son des cigales, après le cagnard (tiens, elle vient d’où cette expression ?) des jours d’été.

Sur ce bon dimanche !

Géraldine

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