Comme vous pourrez le découvrir dans les diaporamas qui suivent, je suis allée me détendre et me ressourcer quelques jours chez ma tante dans cette belle contrée nommée "bretagne". Paysages et virées fort sympathiques, merci Marie-Renée pour ton accueil et le petit périple que tu nous as concocté.
J'ai néanmoins deux petites anectodes de voyages à vous relater.
Aéroport Orly Ouest : bienvenue au Café des Cons !
Me voilà donc partie pour une escale à Orly Ouest, le voyage n'étant pas direct pour Lorient. Grâce aux nouvelles lois anti-terroristes, les cafetiers sont font des "nouilles encore", surtout l'été. Car figurez-vous qu'il vous est désormais (cela date un peu...) impossible d'emporter avec vous une simple bouteille d'eau. Exit ou dans la valise en soute. Mais, la provinciale que je suis devenue, ne prend que très peu l'avion... Je ne savais donc pas que mon bagage se rendait tout seul comme un grand à Lorient, m'abandonnant lachement à ma soif tenace durant les deux heures de transit à Paris.
Je découvre donc le pot aux roses, en attendant vainement ma pauvre valise et au détour d'une conversation avec un membre fort sympathique du personnel d'Air France qui m'informe qu'il est inutile d'attendre mon bagage sur le tapis roulant (et donc ma précieuse bouteille d'eau), je les retrouverai à Lorient... Je me mets donc à errer dans l'aéroport en quète d'un sandwich et d'une bouteille de soda pour étancher ma soif. Le Café des Gascons retient mon attention (merci de ne pas sonder mon inconscient à propos du nom charmant de ce café...). je jette un oeil et me décide rapidement (refus de payer trop cher oblige) pour un vulgaire jambon-beurre-emmental et une bouteille de soda. Prix à payer : 9€ ! Ouch, ça fait bien cher une si maigre pitance. Mais bon, que faire d'autre? Alors je me lance, je commande et quelques instants plus tard, je me retrouve assise devant une grande baie vitrée à observer le balai d'engins volants de toutes tailles. Mon regard ne tenant pas en place, je finis par tomber sur un menu alléchant : le menu supporter ! Pour un sandwich "classique" et un soda, 7€20 et un "protège bouteille" isotherme à la couleur d'une équipe de foot d'Europe. Intérêt limité, puisqu'on ne peut voyager avec un quelconque liquide dans un avion, mais bon économie intéressante, le jambon-beurre-emmental-soda devenant presqu'à un tarif normal. Je termine mon repas et repère derrière le comptoir la patronne. Je m'approche, ticket en main et lui demande pourquoi je n'ai pas bénéficié de ce fameux tarif, puisque je viens de commander le même repas. Réponse de Madame : "nous ne pratiquons ce tarif que sur demande expresse de ce menu!". Et moi de m'échauffer et de rétorquer que si la publicité était affichée à proximité des sandwiches, il serait éventuellement possible de demander ce menu.
Morale de l'histoire : si vous vous rendez en escale à Orly ouest, deux options possibles : éviter le Café des Cons, ou parcourir la salle de restauration pour s'informer des menus qui vous permettront de ne pas vous faire prendre pour le dernier des C.... !
L'aéroport de Lyon-Saint Exupéry se propose de tester vos sphincters !
Au retour de ce merveilleux périple breton, nouvelle aventure... Une fois encore, arrivée à Lyon, la chaleur reprend le dessus et il me prend une furieuse soif ! Pour combler mon heure et demie d'escale, je parcours rapidement l'aérogare, histoire de trouver un nouveau soda au tarif le plus avantageux. Chouette, j'en trouve un dans un distributeur à 2€50 tout de même. Au diable l'avarice, je l'achète et le bois rapidement. La suite est logique, il me faut trouver des toilettes avant de monter à bord. Repérant une de ces fameuses icônes bleues représentant ce qui tient lieu de féminité, je me dirige vers des toilettes. Lieu propre, comme souvent dans les aéroports. j'entre dans une toilette et m'y installe, comme à mon habitude, la tête perturbée par la recherche en mémoire de la "gate" à trouver pour prendre mon avion. Mais... quelle n'est pas ma surprise, alors en intense recherche mnésique, d'entendre tout à coup la chasse d'eau se déclenchant sans aucun ordre, même digital, de ma part ! Réflexe ! Hop, oublier sa recherche mnésique, se lever, actionner les sphincters au plus vite pour éviter la catastrophe. Je dois avouer que je m'en suis pas mal sortie ! A défaut d'avoir ma licence cette année, j'aurais probablement mon diplôme de contrôle sphinctérien (on contrôle ce qu'on peut !...). Une fois debout, la chasse s'arrête. Chouette, je vais pouvoir terminer mon entrerprise. Je me rassieds prudemment, remettant à plus tard ma recherche mnésique , pour augmenter un peu plus ma performance d'il y a un instant, si cela m'est imposé ! Eh bien, rassurez-vous, ils sont conciliants à l'aéroport de Lyon-saint Exupéry, en l'espace de quelques instants, ils m'ont donné l'occasion d'améliorer deux fois supplémentaires ma performance. Et contrairement à Coluche, ça m'a coupé toute envie de pisser : je n'y suis pas allée comme lui d'un "tant que je gagne, je joue !" Je me suis prestement et pestement rhabillée et ai repris ma recherche mnésique en instance...
N.B. Vous trouverez, pour des raisons techniques les autres diaporamas dans les messages qui précèdent...